Sorti en 78 et produit par Nick Mason Green est un album de rock légèrement planant. Sea-Nature qui ouvre l'album est une longue chanson qui peut donc faire penser légèrement au Floyd, assez réussie si on aime le côté un peu robotique de la chose, l'instrumental Ether Ships qui suit est du même acabit, assez spatiale, un peu longue, mais on ne s'ennuie pas. On ne peut s'empêcher malgré tout à penser au Floyd et la guitare de Hillage à celle de Gilmour. C'est du progressif sans vraiment en être, pompeux par moments, surprenant à d'autres comme le morceau Musick Of The Trees par exemple, surprenante et fatigante à la fois. La première face se termine par Palm Trees qui commence comme un folk rock planant pour se poursuivre avec une sorte de rock spatial ( je ne trouve pas d'autre mot), pour au final être assez intéressant. On est en 78, en 2020 on a le droit de trouver cet album peut être un peu daté c'est vrai, mais il y a ce quelque chose qui fait qu'on est quand même curieux pour écouter la face B.

Unidentified commence et petite surprise, une sorte de funk mou très réussi, légèrement dansant, le morceau phare de l'album à mon goût, couplé avec U.F.O instrumental cosmique (ah un autre mot que spatial), lui même couplé avec Leyline To Glassdom , instrumental spatio temporel ( 'tain ça c'est de l'analyse de morceau). Toute cette joyeuseté est suivie sans temps mort par Crystal City, qui lui a plus les codes basiques de la musique dite progressive genre Yes. Oui. On termine par 2 instrumentaux et on se rend compte que l'on a passé un bon moment si bien sûr on n'est pas allergique à la musique spatio cosmo plano floydienne.

A découvrir

Green

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